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S-300 : fin de non-recevoir israélien à l'envoyé russe !

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Systèmes de défense antiaériens russes S-300 ©Sputnik

L'affaire de la destruction l'Il-20 provoquée par Israël le 17 septembre 2018, a fourni à la Russie l’occasion de confier à l’armée syrienne des missiles anti-aériens (les S-300), mais aussi de déployer tout un système de surveillance intégré. Dès que celui-ci sera opérationnel et que les officiers syriens auront été formés à le manier, c’est-à-dire au plus tard dans trois mois, il sera impossible à Israël mais aussi aux armées occidentales de survoler la Syrie sans l’accord de Damas.

En Turquie où il participait à l'union interparlementaire des pays de l'Eurasie, le président du Parlement iranien, Ali Larijani a jugé peu probable qu'Israël s'aventure à nouveau dans le ciel syrien. Pour Larijani, Israël ne pourra pas non plus viser les systèmes de défense antiaériens russes S-300.

"Je ne pense pas que les Israéliens puissent faire un pas sérieux et je pense que la Russie a le droit de déployer des systèmes de défense antiaérienne S-300 en Syrie et de protéger ses intérêts, en particulier après l'attaque israélienne contre l'aviation russe. C’est un droit légal pour la Russie ", a déclaré Ali Larijani dans une interview accordé à RT, commentant ainsi le discours d’un responsable israélien qui prétendait que les S-300 pourraient être ciblés et éventuellement détruits par des chasseurs israéliens.

Le 3 octobre, le ministre israélien de la Coopération régionale, Tzachi Hanegbi a déclaré que les F-35 américains de l'armée de l'air israélienne "pourraient vaincre" les S-300 nouvellement livrés à la Syrie. Cette menace a été reprise mardi 9 octobre par le PM israélien, Benjamin Netanyahu qui s'entretenait avec Maxim Akimov, premier responsable russe à s'être rendu en Israël après la destruction de l'Il-20. Lors d'un point de presse à Tel-Aviv et en présence du Vice-Premier ministre, Netanyahu a très clairement menacé la Russie : " Je crois qu'avec une pensée saine et une bonne volonté, Israël et la Russie pourront parvenir à une solution qui permette la poursuite de nos coopérations en Syrie. Ceci dit nous avons annoncé à la partie russe qu'Israël poursuivra ses raids contre les cibles ennemies en Syrie". 

Les analystes voient à travers ces propos un casus belli lancé à la Russie qui vient de livrer les S-300 à l'armée syrienne. Le 24 septembre, le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgu, a annoncé que la Russie fournirait des systèmes de défense antiaérienne S-300 à la Syrie, dans le but de renforcer la sécurité des troupes russes en Syrie et pour faire suite à l’attaque lancée sur l’avion russe Il-20 que le ministère russe impute à l’armée de l’air israélienne.

Les avions israéliens ont utilisé l'avion russe comme un bouclier contre les systèmes de défense antiaériens syriens, selon l'armée russe. Le 2 octobre, la livraison des S-300 à la Syrie a été achevée. Israël semble fonder de larges espoirs sur les F-35 et les F-22 que les Américains viennent de redéployer à la fois à Abu Dhabi et près de la Méditerranée. 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV